Chemin du fer

Les 5 patrimoines à découvrir

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  Archéologie

  Ornières romaines

  Ces ornières incrustées dans le schiste sont dues au passage récurrent des chariots qui, déjà à l'époque antique, descendaient le fer des mines de Batera pour l'acheminer vers les ports en vue du commerce, ou vers les forges, nombreuses à proximité. Ces ornières sont très bien conservées et bien visibles à l'oeil nu. Cette route charretière dite « tracé du chemin du fer » est jalonnée de sept séries d'ornières depuis Batera, dont les plus remarquables sont ici, avec un écartement (entraxe) variant de 125 à 135 cm.

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  Localité

  Els Hostalets

  Le nom des Hostalets pourrait être le témoignage sémantique d'une ancienne auberge-étape bâtie à l'emplacement d'un gué naturel sur la voie reliant Batera à la via Conflentana (Llupia). Sans qu'il ne soit possible d'être affirmatif, la topographie actuelle (seul passage à gué) et le toponyme des lieux, ainsi que la présence d'ornières, laissent à penser que l'actuel hameau des Hostalets pourrait être implanté sur un établissement d'origine antique.

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  Patrimoine religieux

  Capella de Sant-Amanç

  L'édifice actuel est une construction romane du XIIe siècle. A l'intérieur, on voit un bénitier taillé dans le granit. Une statue du XVIIIe siècle, en partie mutilée, représente Saint Amans en évêque. Contre la chapelle, un remarquable puits maçonné, typique dans la région de l'Aspre est visible, son ouverture est murée. Devant cette chapelle pour la Saint-Jean, chaque année, le prêtre bénit les herbes cueillies cette nuit-là : carlines ou soleils, verveine, millepertuis, citronnelle, fougères, orpins, formant un bouquet cruciforme destiné à être cloué sur les portes pour préserver la maison du mauvais sort. Cette tradition se perpétue depuis la nuit des temps, tout comme celle de la distribution des petits pains, qui a lieu le 8 avril de chaque année.

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  Patrimoine religieux

  Chapelle Santa Maria del Mas d'en Costa

  Chapelle de style néo-roman reconstruite vers 1850 par Laurent Costa, maire de Montauriol au XIXe siècle, et par Jean Costa, prêtre au Soler, pour servir de nécropole familiale.

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  Localité

  Montauriol

  On peut trouver des dolmens indiquant la présence de nos lointains ancêtres sur le territoire (2200 av. J-C). Les véritables traces de peuplement à Montauriol remontent après la conquête de la région par les carolingiens, en 811. Aux alentours du IXe ou Xe siècle, les grandes abbayes (Saint-Michel de Cuixà, Saint-André de Sorède, Sainte-Marie d’Arles…) construisirent des églises dans toutes les vallées où les habitants se trouvaient. C’est ainsi que fut construite Saint-Saturnin de Montauriol, église d’origine pré-romane datée du Xe siècle. La commune de Montauriol comprenait, à l’origine, deux villages : Montauriol d'Avall, aussi appelé Salvatichos (967) et Montauriol d’Amont, aussi appelé Salvanera (1049). On peut ainsi, par la seule toponymie, deviner la Protohistoire des lieux dont les pentes, primitivement couvertes d’un manteau sombre de chênes verts, ont été peu à peu défrichées par les bûcherons, premiers habitants de la forêt. Un certain Oliba d'Oms, premier personnage historiquement attesté de cette illustre famille roussillonnaise, était seigneur de Montauriol d’Amont en 1010. Durant les premiers siècles du Moyen Âge, Montauriol d'Avall paraît avoir connu un destin séparé : Saint-Michel de Cuixà y avait acquis un alleu en 967. Ce bien a ensuite appartenu, probablement à partir du XIIe siècle, à l’église d'Elne.