Montée à Sant Guillem

L’arboretum de l’ONF, jadis terres cultivées par les habitants du Mas de Sant Guillem, s’étend sur 8 ha. Vers 1950, l’État voulut reboiser avec des essences s’acclimatant vite le territoire mis à nu par l’exploitation minière. L’arboretum fut créé pour étudier l’adaptation et l’adéquation des résineux à l’altitude (1168m ~ 1256m), le climat (montagnard méditerranéen) et l’exposition du territoire (versant sud du Canigó). Il regroupe une diversité génétique d’intérêt patrimonial.

L'isard (Rupicapra pyrenaica), cousin du chamois des Alpes, est très présent sur la chaîne des Pyrénnées. Vous pouvez l'observer de l'automne à la fin de l'hiver aux abords de Sant Guillem.

Dominée par le massif du Tres Vents, cette chapelle de style roman se dresse dans l’écrin paisible de la haute vallée de la Comalada, à 1254 m d’altitude. Elle a été bâtie au XIe siècle par l’ermite Guillem, afin d’accueillir les pélerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle a toujours été connue comme la chapelle de Sant Guillem bien qu’il n'ait jamais été canonisé. Une légende raconte qu’il se rendit aux mines de Valmanya afin de bâtir une cloche de fer pour sa chapelle. Amusés par sa demande, les forgerons lui sommèrent de se servir dans le fer en fusion : Guillem s’exécuta, et sans se brûler, sortit une masse de fer avec laquelle il forgea, à mains nues, une cloche en forme de mitre ! Aujourd’hui cette chapelle est conservée par une association locale, elle est une propriété privée.

Table d'orientation face à la haute vallée de La Comalada et ses deux sommets principaux, à droite le Tres Vents (2731 m) et à gauche le Roja (2724 m).